-
Une petite balade au pays du Maroilles...
La Thiérache, une région verte, d'élevage et de culture.
Une route où sont disséminées de nombreuses églises fortifiées, souvent en briques...
Origny en Thiérache. Sous la pluie...
Voilà où je vais chercher le Maroilles quand je passe dans cette région..
La recette, celle-ci est la mienne... Il y en a une multitude...
Ingrédients :
Pour la pâte : 250g de farine, 1 pincée de sel et une de sucre.
1 oeuf, 50 g de beurre, une tasse de lait tiède, 15 g de levure de
boulanger fraiche.
Pour la garniture : 1/2 Maroilles, 1 oeuf, 1 brique de crème fraiche entière.
Poivre du moulin, 15 g environ de farine et un peu de sel.
Réalisation de la pâte : délayer la levure dans le lait tiède.
250 grammes de farine dans le bol du robot avec le sucre, le sel
l'oeuf et le beurre fondu, mélanger, ajouter la levure
délayée dans le lait et bien battre.Beurrer une grande tourtière, y mettre la pâte étalée , laisser lever
à l'abri des courants d'air.
Pour le garniture :
Pendant ce temps, délayer un peu de farine (environ 2 C à soupe) avec la 1/2 brique de crème fraichel'oeuf entier, le sel et le poivre du moulin. Etendre cette préparation
sur la pâte, puis, après avoir gratté la croute du fromage,
recouvrir des tranches de Maroilles sur toute la surface.
Ajouter le reste de crème fraiche et quelques tours de moulin de poivre.
Faire cuire 20 à 30 mn dans un four à 170° (th 6)En entrée ou le soir avec une salade (scarole ou frisée aux lardons).
Un plat qui se mange près de la cheminée... Il fait froid, gris etpluvieux chez moi aujourd'hui. Alors une flamiche qui réconforte
sera la bienvenue...
Bonne journée à tous !
Merci pour vos visites et vos petits mots de sympathie.
31 commentaires -
Villefranche et Jean...
A Villefranche, dans la vieille rue «obscure», sans ouverture sur le ciel (les riverains lui ayant mis un toit pour s'agrandir !),
se trouve une plaque de céramique scellée au sol réalisée par Jean Cocteau. Je l'ai reproduite : dessinée et peinte à l'aquarelle.
Cocteau, artiste multidisciplinaire : poète, romancier, dessinateur, peintre, dramaturge, cinéaste...
Il a également réalisé de nombreuses céramiques lors de sa villégiature à Villefranche-sur-mer.
Vous désirez voir l'original ? Il se trouve chez mon amie Mireille, qui a un
superbe blog ! (c'était en 2012...)
http://mireillecoeursoleil.blogspot.fr/2012/09/la-photo-de-la-semaine-9.html
Le petit port de Villefranche, situé à quelques kilomètres de Nice, n'a guère changé depuis que le poète
Jean Cocteau écrivit ses mots en 1952, mesurant le chemin parcouru depuis ses nombreux séjours dans les années 20 et 30.
«Quand je vois Villefranche, je vois ma jeunesse. Fassent les hommes qu'elle ne change jamais.»
Cocteau, dit-on, y trouva l'inspiration pour Orphée et y tourna aussi une scène pour Le testament d'Orphée.
C'est plus que son ombre qu'on frôle ensuite en pénétrant dans la chapelle Saint-Pierre, près du quai Courbet.
Elle servit longtemps de remise à filets pour les pêcheurs, et Jean Cocteau mit quatre ans à les persuader,
d'obtenir le droit de la décorer. Il le fit en 1957, à sa manière... L'intérieur est entièrement recouvert de fresques
dessinées et colorées par Cocteau. Elles évoquent la vie de saint Pierre et les attraits de la Méditerranée,
avec un brin d'exubérance. Des pêcheurs volants voisinent avec des gitans; des séraphins ailés volent au plafond,
tandis que le miracle de Saint-Pierre marchant sur l'eau orne un mur.
J'ai emprunté toutes ces photos sur le net. Elles ne sont pas de moi...
Bonne soirée à tous ! Merci pour vos gentils passages. Bisous.
25 commentaires