•  "Quand les clowns ont fait beaucoup rire, ils jouent du violon"...Les mots jaillissent en cascade, roulades et
    pirouettes... Mais pourquoi ce regard triste ? Un clown cache toujours une âme en peine...


    Je vous présente la copie de mon clown favori que j'ai réalisée il y a quelques temps... Photos prises sous différents éclairages.


    Le clown jaune

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        Bernard Buffet a peint des dizaines de clowns, tout au long de sa vie.

    De toutes sortes : blancs, augustes, festifs, déprimés… Les clowns de Buffet ont un air de famille : des visages allongés, anguleux, osseux, symbolisant des caractères blessés malgré l’accoutrement et le grimage. L'année où il s'est donné la mort il a peint son dernier clown...

    La peinture de Bernard Buffet ne ressemble à aucune autre. Un simple coup d'oeil suffit pour la reconnaitre (nul besoin de voir sa signature). Peu à peu il a mis son style
    au point : les traits noirs, les angles, une tristesse endémique, même quand il utilise des couleurs vives, une construction géométrique, qu'il s'agisse de paysages ou de portraits. 

      Bernard Buffet, né en 1928 à Paris, s'est donné la

    mort à Tourtour dans le Haut Var en 1999. Bernard Buffet a connu

    très jeune, un succès fulgurant. Il a fait de nombreuses expositions

    particulières à l'étranger : New-York, Chicago, Palm Beach, Montréal,

    Vancouver, Tokyo et une multitude d'autres, toutes aussi célèbres...
    En 1973, il est allé inaugurer le Musée Bernard Buffet à Surugadaira au

    Japon. En 1961 il peint un ensemble de tableaux représentant la vie

    du Christ destinés à décorer la chapelle du château de l'Arc. Dix ans

    plus tard, il offrira ces tableaux au pape Paul VI  qui sont exposés au Musée du Vatican.

     

      Une petite rétrospective... Elle ne vous prendra pas un temps énorme... Mais vous pourrez voir là comment Buffet a interprété "LE" clown !

    Merci pour votre visite.


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  • Je manque d'inspiration... Voici un ancien, très ancien article de mon autre blog...

     

    Un peu d'histoire... Orphée, fils du roi de Thrace et de la muse Calliope

    était le poète et le musicien le plus célèbre de l'antiquité.
    Les premiers musiciens furent des dieux... Hermès inventa la lyre. Lorsque

    le dieu Apollon inventa la cithare, il offrit sa lyre, qu'il tenait d'Hermès,

    à Orphée. Cocteau revisite le mythe d'Orphée...
    Voici une reproduction d'Orphée à la lyre et d'Hermès. Je l'ai réalisée à l'encre sur

    papier Canson 32x24. L'oeuvre de Jean Cocteau est à l'origine une

    lithographie en noir et blanc, 66x50

     

    Tout d'abord numérisée

     

    Encre-de-Chine-0001-copie-3.jpg

      Et photographiée

     

    S1033330.JPG

     

     

    S1033332.JPG

     

     

    L'histoire a traversé les siècles... Orphée a perdu Eurydice, mordue par

    un serpent. Pour la ramener sur terre, il n'hésite pas à affronter tous les périls de l'enfer. Une seule condition : lors de cette lente remontée vers le monde des vivants, il ne doit pas se retourner, ni regarder la bien-aimée. Hélas !
    Cocteau relance le mythe. Parmi ses personnages, quel est le plus envoûtant ?
    Cet Orphée, amoureux de sa mort

    qui va et qui vient à travers les miroirs ? La princesse qui transgresse les lois de

    l'au-delà pour l'amour du poète ? Heurtebise, le messager, qui apparait et

    disparait à volonté ? Eurydice ? L'intouchable, l'invisible, l'ombre ? Dans un

    décor surréaliste où les vivants et les morts se côtoient, le film de Cocteau
    prolonge encore le mystère.



    Belle soirée à tous. Bisous.


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